Other - 16 mars 2014
Cette semaine paraissait un article du Dr Guy Tropper abordant le sujet de l’allergologie moléculaire, une approche scientifique qui ajoute à nos connaissances en allergie et qui permet aux allergologues et autres spécialistes du monde de l’allergie de mieux traiter les patients affectés d’allergies saisonnières et/ou alimentaires, et même dans d’autres circonstances cliniques précises en allergie.
L’actualité médicale est le journal des médecins francophones québécois. Cette publication traite de l’information politique, sociale, scientifique et clinique ainsi que des sujets de développement professionnel continu.
La parution du 12 mars 2014 inclut, dans sa section « MedActuel DPC, » un article qui saura éclairer confrères et autres personnes investies en allergies sur le sujet de l’allergologie moléculaire.
Ainsi, nous sommes heureux de contribuer à la dissémination d’information scientifique sur une thématique qui suscite plus récemment l’intérêt des allergologues nord-américains. L’allergologie moléculaire est utilisée en pratique clinique courante depuis plus d’une dizaine d’années en Europe. Cette science ouvre des voies de recherche inédite dans le monde de l’allergie.
Parce que l’allergie moléculaire nous permet, mieux que les pratiques traditionnelles, de distinguer entre la simple sensibilisation (tests cutanés faussement positifs) et l’allergie réelle, cette approche nous donne la possibilité de mieux soigner les patients affectées d’allergies saisonnières et autres allergies respiratoires, de mieux formuler nos recommandations en immunothérapie notamment.
Lorsqu’on apprend à une famille qu’un enfant est allergique à l’arachide, c’est toute une façon de vivre qui doit changer. C’est loin d’être trivial. L’allergologie moléculaire nous permet de mieux explorer certaines situations cliniques qui ne sont pas claires. Qu’il s’agisse d’allergie à l’arachide, à la noisette, aux oeufs, au poisson ou aux crustacés, l’allergologie moléculaire vient apporter un élément de « précision » fort appréciable.
Ce qu’on appelle aussi allergie moléculaire permet enfin un diagnostic précis dans certaines situations comme l’anaphylaxie à l’effort où une majorité de patients sont en fait allergique à une protéine particulière du blé (Tri a 19). L’allergologie moléculaire apporte également une contribution inédite dans le syndrome de « l’urticaire de minuit » et la compréhension d’une allergie au latex.
Guide sommaire sur l’allergologie moléculaire.
Dr Guy Tropper 2013
Le Dr Tropper a développé sa connaissance de l’allergologie par des formations en France et une pratique clinique de cette science chez AVANT GARDE Médical depuis 2011. Le Dr Tropper a présenter des cours en allergie moléculaire et a contribué l’année dernière en tant que panelliste à un symposium de l’AAOA lors de leur dernier congrès annuel à Vancouver en septembre 2013. Le Dr Tropper a également présenté des communications en allergologie moléculaire au congrès ISMA de Vienne et au WAO Symposium on Immunotherapy and Biologics de Chicago en décembre 2013.
L’article en rubrique pourrait être difficile d’accès à ceux qui ne sont pas médecins. Notre site aura l’autorisation de le partager en format pdf à compter de la fin du mois de juin 2014. Il nous fera plaisir de placer un lien plus direct à ce moment. Dans l’interim, vous pouvez communiquer avec nos bureaux pour des questions additionnelles ou consulter d’autres pages de notre site portant sur l’allergologie moléculaire:
https://avantgardemedical.ca/traitement-allergies/allergie-moleculaire/
https://avantgardemedical.ca/le-retard-de-lamerique-du-nord-en-allergie-moleculaire/
Par Guy Tropper
