Allergies: symptômes, traitement et immunothérapie sublinguale - 4 octobre 2016
Au fond, ce qu’on souhaite savoir, c’est la sévérité des symptômes allergiques à anticiper en cas d’éventuel contact avec un pollen, un chat ou encore un aliment comme l’arachide par exemple pour lequel une allergie aurait été diagnostiquée.
Tel que déjà mentionné ici, les tests de dépistage allergiques ont leurs propres limites et ne peuvent pas, à eux seuls, confirmer de façon certaine une allergie clinique. Contrairement aux tests de grossesse ou ceux pour le diabète ou encore l’infarctus aigu du myocarde, nous n’avons pas encore de marqueur biologique absolu d’une allergie qui se manifesterait par des symptômes typiques de rhinite, d’asthme ou d’anaphylaxie.
Et nous avons encore moins de marqueur de sévérité encore que dans une certaine mesure, l’allergologie moléculaire nous ouvre des portes fort intéressantes. Non seulement nous pouvons maintenant, par des tests sérologiques (prise de sang), être plus sûrs d’une allergie mais dans certains cas (Ara h 1,2 et 3 positifs dans le cas de l’arachide par exemple), nous avons une excellente indication d’un risque élevé de réaction allergique grave à appréhender. L’allergologie moléculaire peut également nous donner de bonnes indications dans le cas des pollens. Des résultats indiquant la sensibilisation des patients allergiques à des protéines panallergènes (profilines et polcalcines) au-delà de la protéine dite « allergène majeur » est un indice important de sévérité des symptômes cliniques.
Le diagnostic de l’allergie en demeure à ce jour encore un principalement clinique. Ce qui nous permet, au final, de confirmer un diagnostic d’allergie se retrouve en fait dans les détails précis que nous rapportent les patients ou encore que l’allergologue ou autre spécialiste oeuvrant dans le domaine de l’allergie doit leur demander. Des détails spécifiques sur l’historique allergique, les réactions passées et parfois l’examen par endoscopie au niveau du nez sauront rendre compte de la situation.