Lorsqu’on parle d’antihistaminiques, on fait référence à des médicaments principalement sous forme de comprimés ou de solutions à avaler tels qu’Allegra®, Claritin®, Aerius® et Réactine® entre autres. Bien que Benadryl® fasse ensuite aussi partie de cette catégorie, il s’agit d’un produit de première génération dont l’utilisation, de façon générale, devrait céder le pas aux médicaments […]
Lorsqu’on parle d’antihistaminiques, on fait référence à des médicaments principalement sous forme de comprimés ou de solutions à avaler tels qu’Allegra®, Claritin®, Aerius® et Réactine® entre autres. Bien que Benadryl® fasse ensuite aussi partie de cette catégorie, il s’agit d’un produit de première génération dont l’utilisation, de façon générale, devrait céder le pas aux médicaments plus récents et au meilleur profil thérapeutique comme ceux précités. Les antihistaminiques peuvent aider au contrôle des symptômes d’allergie en diminuant la libération d’histamine dans les tissus, mais leur action n’est pas nécessairement parfaite à cet égard. Elle s’accompagne également d’effets secondaires possibles comme sécheresse de la bouche et somnolence, des effets secondaires qui accompagnent même les antihistaminiques plus évolués qui, en principe, ne devraient pas pénétrer le cerveau pour causer la somnolence. Il y a une grande variation d’un individu à l’autre quant à la réponse de façon générale aux antihistaminiques. C’est pourquoi il est difficile de recommander un produit plus qu’un autre, car certaines personnes peuvent ressentir un meilleur bénéfice avec un antihistaminique ou percevoir moins d’effet secondaire avec un autre. Ceci explique probablement les nombreux produits disponibles sur le marché et qui semblent satisfaire chacun leur clientèle. Ceci dit, l’allergie n’est pas une condition stable non plus et elle peut clairement évoluer dans le temps tout comme les saisons polliniques ne sont pas toutes égales non plus. Voilà pourquoi l’effet raisonnable d’un antihistaminique une année pourrait être moins satisfaisant l’année d’ensuite, soit par variation du compte de pollen dans l’air, soit en raison du développement d’un niveau plus sévère d’allergie respiratoire ou autres. Il convient donc d’en discuter plus avant avec votre spécialiste œuvrant en médecine de l’allergie.