Les allergies respiratoires se manifestent par des symptômes au niveau du nez, des poumons ainsi que des yeux. Qu’on parle de rhinite, de conjonctivite ou d’asthme, leur nature allergique est en lien avec l’exposition à divers allergènes présents dans l’air que nous respirons. Les pollens saisonniers, les acariens auxquels on réfère souvent comme poussières de même que diverses substances émanant des animaux domestiques peuvent causer éternuements, picotements, congestion nasale, larmoiement ou des symptômes d’asthme comme la toux, les sifflements respiratoires, l’essoufflement ou l’oppression thoracique.
Le mot rhinite signifie l’irritation du nez. Et comme le nez représente un filtre important, il n’est pas surprenant que les allergènes de l’air que nous respirons s’y déposent et déclenchent les symptômes typiques de la rhinite: éternuements, congestion nasale, rhinorrhée (écoulement nasal), picotements du nez et même des yeux. La rhinite devrait nous alerter du risque d’allergies respiratoires qui pourraient se compliquer éventuellement d’asthme, de sinusite ou de syndrome pollen-aliment.
L’amour porté à ce compagnon qui porte un nom et qui fait partie de la famille peut parfois entrer en conflit avec la recommandation habituelle de se débarrasser de l’animal en cas d’allergie. Il en va parfois même de la relation entre des personnes! Un regard neuf sur l’allergie au chat tout en s’ouvrant à l’option de l’immunothérapie judicieusement appliquée peut permettre des options insuffisamment considérée dans le passé.
Ce fidèle compagnon de nombreuses familles présente sa propre dynamique allergique, souvent différente de celle en cause dans l’allergie au chat. Des mesures générales et une revue détaillée de la dynamique allergique propre à chacun permet parfois de ménager une situation raisonnable pour tous. Si l’allergie au chien représente un défi au sein de la famille ou pour la santé d’une personne, une consultation devrait être considérée afin d’y voir plus clair.
On parle encore parfois d’allergie à la poussière pour évoquer en fait une allergie aux acariens, de microscopiques insectes qui contaminent nos maisons. Les éternuements nocturnes, la congestion nasale, ainsi que les yeux bouffis qui piquent le matin devraient faire penser à la possibilité d’une allergie aux acariens. Plus insidieuse que les allergies saisonnières, il importe de reconnaître tôt cette cause fréquente d’asthme et de congestion nasale de l’enfant.